La vie sociale est elle un frein a notre pratique ?
Avec du recul, mon voyage aux E.U. m'a suscité un certain nombre de réflexions métaphysiques.
1er flash
En pensant à mon frère, la façon dont il s'occupait de son fils autiste, vraiment il y a un grand lien karmique entre les deux. Quelle dette karmique mon frère a-t-il vis-à-vis de son fils Sean ? D'après ce qu'il m'a dit, il va même jusqu'à sacrifier sa carrière professionnelle pour Sean !
2ème flash: 5 ans plus tôt
2001: ma mère vivante, mais gravement malade, mon père plus âgé qu'elle, et qui la soignait. Il faut voir pour apprécier la juste profondeur de son amour vis-à-vis de sa femme. Là aussi une autre manifestation de la dette karmique.
Des flashs qui ne nous parviennent que quand nous ne sommes pas tout le temps entourés de proches.
Alors une question se pose: la vie: la vie sociale est-elle un frein à l'épanouissement de la spiritualité ?
A force de s'occuper de ou des autres, dans sa famille, nous n'avons plus un seul moment de répit pour nous consacrer à des réflexions intenses sur le sens profond de notre existence. Pas de temps pour des séances de méditation, pourtant que nous tous jugeons et pensons bienfaiteurs.
Est-ce la raison pour laquelle les moines, les prêtres vivent en retrait de la société dans leur propre communauté ?
Quoi qu'il en soit, à chacun de déterminer "sa dose" de moment d'intimité personnelle.
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