Meditation Vipassana 2009: 6eme jour de retraite: premier etat de serenite
5h00
Ce matin à ma première assise, j'ai dû lutter de manière assidue à des pointes de somnolences qui parasitent ma méditation. Pour ce faire j'ai redoublé d'attention dans mes notations et observations du soulèvement et de l'abaissement de l'abdomen.
Une toute première fois, tout d'un coup ma tête s'est plongée. J'ai corrigé en douceur ma posture et doublé de vigilance dans mes observations. Une deuxième fois c'était sous forme d'une lourdeur au front. Même solution (il n'y a pas de miracle !).
Un moment après, j'ai senti une sorte de quiétude, semblable au sommeil. Je me suis méfié et j'ai renforcé d'attention dans mes notations du soulèvement et de l'abaissement de l'abdomen. Puis je voyais apparaître une lumière, ce fût un rayon de soleil à travers une clairière dans une forêt. Tout était noir sauf le rayon de soleil. J'étais dans un état de bonheur comme je n'avais encore jamais connu auparavant. Et j'ai noté "voir", "voir".
Sayadaw, à l'interview du matin, a expliqué que, quand un méditant est dans un état de profonde concentration, il lui arrive de voir apparaître une lumière. Mais il ne faut pas s'y attacher, seulement noter "voir", "voir".
Puis de nouveau paresse le reste de la journée. Je crois que je vais prendre la ferme résolution de faire un effort progressif puis culminant demain. C'est pas du tout sérieux !
14h00
Pas envie de m'asseoir. J'ai ouvert les yeux après 30mn, après une grande douleur dans les jambes. Pas envie non plus de jouer au téméraire. J'ai doucement bougé mes pieds et les fais changer de position.
Peu de temps après, apparition d'une douleur au front, puis tout se suite après une autre douleur, simultanément, à la poitrine, vers la région du diaphragme.
J'ai tout d'abord pris le mal de tête comme objet primaire de mon observation. Un moment après, la douleur au front a diminué d'intensité et j'ai pris celle du diaphragme comme élément proéminent. J'ai dû lutter un moment entre les deux douleurs, celle vers le plexus solaire étant la plus douloureuse. La cloche de l'heure a sonné, j'ai ouvert les yeux, les douleurs ont disparu, comme par enchantement.
Libellés : carnet, meditation, retraite, vipassana
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